Back to Top

Dernières Informations

Les inondations dans le sous-bassin du Canal de Vaucluse

Le Canal de Vaucluse tient une place particulière dans le réseau des Sorgues, qu’il s’agisse de son histoire, de son exploitation comme de son mode de fonctionnement.
En terme de risque d’inondation, le Canal est exposé à deux phénomènes :

  1. une crue de la Sorgue ;
  2. un événement pluvieux exceptionnel sur les coteaux Ouest du bassin.
 

Le Canal de Vaucluse lors d’une crue de la Sorgue

Une élévation importante du débit de la Fontaine de Vaucluse va entraîner une crue de la Sorgue qui va se propager jusqu’à l’ouvrage de prise du Canal de Vaucluse : la Croupière. Si une grande partie du débit de la Sorgue se déverse dans la Sorgue du Trentin, le Canal de Vaucluse reste sur-alimenté par rapport à sa capacité dans les secteurs aval.

 

surverse_croupiere

La Croupière lors d’une crue de la Sorgue :
surverse vers la Sorgue du Trentin

A l’aval de la Croupière, d’autres ouvrages permettent de réguler à nouveau le débit du Canal, ce qui a permis d’éviter toute inondation par crue de la seule Sorgue dans les secteurs situés à l’aval des ouvrages de la Pusque. [ + d’informations ]

Le Canal de Vaucluse lors d’un événement pluvieux exceptionnel

La gestion d’une précipitation pluvieuse exceptionnelle est beaucoup plus problématique que celle d’une crue de la Sorgue. En effet, le Canal de Vaucluse est l’unique exutoire pour les eaux pluviales d’un bassin versant d’une surface de 2 230 hectares comprenant plusieurs agglomérations urbaines.

L’imperméabilisation des sols – liée à l’urbanisation toujours croissante – combinée à des pentes relativement fortes génèrent des débits de pointe parfois très élevés qui ne peuvent être évacués « normalement » par le Canal.

 
 

 

Voir la carte du bassin versant du Canal de Vaucluse et des apports de chaque commune

 

Schema_situation_CV_crise

 

Cette configuration génère deux types de phénomènes :

  • des inondations « amont »

Elles sont provoquées par la sous-capacité des réseaux d’évacuation par rapport au volume d’eau ruisselée. Dans les secteurs où ces réseaux sont à ciel ouvert, on observe alors des inondations par débordement des fossés d’évacuation. Dans les secteurs où les réseaux sont enterrés, la saturation de ces derniers ne permet plus d’évacuer toute l’eau « qui continue d’arriver » et cette dernière va se stocker ou ruisseler en surface de manière non-contrôlée.

  • des débordements du Canal de Vaucluse

Même si la totalité de l’eau précipitée n’arrive pas au Canal de Vaucluse (du fait des inondations « amont » qui en stocke une partie), les apports d’eaux pluviales au Canal restent encore excédentaires par rapport à sa capacité d’évacuation. Il s’ensuit une série de débordements en de multiples points du Canal de Vaucluse et notamment dans des zones urbanisées.


Ces deux problématiques, différentes par leur nature, doivent être traitées de manière spécifique :

La résolution des inondations « amont » passe par un diagnostic complet et précis de l’ensemble des réseaux d’évacuation de la (ou des) commune(s) concernée(s) et notamment une modélisation mathématique des écoulements dans les différents fossés et conduites. A partir de ce diagnostic, des solutions durables sont proposées par le bureau d’études pour résoudre les problèmes existants et donner des orientations pour le développement ultérieur de la collectivité concernée. C’est l’objet des Schémas Directeurs d’Assainissement Pluviaux.

La réduction du risque de débordement du Canal de Vaucluse passe aussi par un diagnostic précis du fonctionnement du cours d’eau, pour aboutir à une série de propositions d’aménagement. Les outils et méthodes utilisées sont cependant différentes de celles évoquées précédemment.
Cette démarche a été engagée dès 1999 pour le Canal de Vaucluse et a été formalisée sous la forme du « Schéma d’Aménagement Hydraulique du Canal de Vaucluse »

 

Voir le dossier « Gérer les inondations dans le sous-bassin du Canal de Vaucluse
Voir le schéma sur le diagnostic hydraulique du Canal de Vaucluse en période de crise (220.14 KB)