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Les outils d’analyse

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L’évaluation de la qualité d’un cours d’eau est particulièrement complexe et doit intégrer de très nombreux facteurs, notamment :

  • la qualité de l’eau proprement dite, c’est à dire sa qualité physico-chimique et son aptitude aux fonctions naturelles des milieux aquatiques et des usages ;
  • la qualité «physique» du cours d’eau, soit l’évaluation du degré d’artificialisation du lit mineur, des berges et du lit majeur ;
  • la qualité «biologique» de la rivière, c’est à dire l’état des communautés des êtres vivants inféodées aux milieux aquatiques.

Chacun de ces différents aspects fait intervenir de très nombreux paramètres, qui interagissent entre eux et sont en constante évolution. Il n’est donc jamais possible d’obtenir un résultat réel de la qualité d’un cours d’eau, mais seulement une image «plus ou moins nette» de celle-ci, à un temps donné.

Pour ce faire, différents outils sont disponibles pour aider à l’interprétation des résultats.

Les Agences de l’Eau ont souhaité, dans les années 90, harmoniser, moderniser et enrichir les méthodes d’évaluation en cours grâce à l’outil «Système d’Evaluation de la Qualité» (SEQ) d’un cours d’eau, qui reprend la qualité « physico-chimique », «physique» et « biologique » d’une rivière.

A l’heure actuelle, seul le «SEQ-eau» est disponible, pour analyser la qualité physico-chimique de l’eau et son aptitude aux fonctions naturelles des milieux aquatiques et des usages.

A partir de plusieurs mesures réalisées au fil de l’eau, le SEQ-eau permet une approche par altérations, représentant différentes catégories de pollution. Pour chacune d’entre elles, la qualité de l’eau est décrite suivant l’appartenance à une des 5 classes de qualité, associée à une couleur :

  classe bleue pour une qualité « très bonne » Grille-SEQ
  classe verte pour une qualité « bonne »
  classe jaune pour une qualité « passable »
  classe orange pour qualité « mauvaise »
  classe rouge pour une qualité « très mauvaise »


A noter que le système SEQ-eau sera prochainement remplacé par le Système d’Evaluation de l’Etat des Eaux (SEEE).

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En application du principe de précaution et conformément aux instructions nationales relatives au projet de réforme de la Directive européenne sur les eaux de baignade, les secteurs où se pratiquent des loisirs et sports aquatiques sont surveillés depuis 1996 par la DDASS du Vaucluse. La qualité de l’eau de la Sorgue est ainsi analysée suivant sa teneur en bactéries témoins d’une contamination fécale, en «conforme à la baignade» (de bonne ou moyenne qualité) ou «non conforme à la baignade». A noter que ce type de pollution ne contrarie que les activités humaines et reste sans incidence sur le milieu aquatique.
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La qualité biologique de la rivière est, quant à elle, généralement estimée à partir de l’outil IBGN ou Indice Biologique Global Normalisé. Celui-ci se base sur l’analyse d’insectes vivant au fond de la rivière. Certaines catégories d’entre eux sont en effet sensibles à la pollution de l’eau et à la qualité des habitats qu’offrent le milieu naturel. Ils témoignent ainsi de la qualité de la rivière sur une période plus longue que les analyses au fil de l’eau, mais ne donnent pas de précision claire sur le type de perturbation qu’a éventuellement subi la rivière.

 

 

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