La Sorgue aval

Domaine piscicole : Cyprinicole
Espèce repère : Brochet
Etat fonctionnel : Dégradé
Orientation de gestion : Patrimoniale
Catégorie piscicole : 1/2

Les peuplements piscicoles :

La Sorgue aval (à l’aval de la RD942) est, de part son contexte d’avantage cyprinicole, rattachée à l’Ouvèze aval.

Les espèces dominantes sont (en rouge les espèces protégées) : le goujon (Gobio Gobio), le chevesne (Leuciscus cephalus), l’ablette (Albernus albernus), le gardon (Rutilus rutilus), l’anguille (Anguilla anguilla), le barbeau (Barbus barbus), la carpe commune (Cyprinus carpio).

Les espèces secondaires sont (en rouge les espèces protégées) : le brochet (Exos lucius), le blageon (Leuciscus soufia), la loche franche (Nemacheilus barbatulus), le hotu (Chondrostoma nasus), la tanche (Tinca tinca), le rotengle (Sardinius erythrophtalmus), la brême (Abramis brama), le vairon (Phoxinus phoxinus), la perche (Percha fluvatilis), le sandre (Stizostedion lucioperca).

Le contexte vis à vis de la reproduction et de l’éclosion des poissons est difficile et dégradé. Celui vis à vis de la croissance des poissons est favorable mais perturbé.

Bilan
Les capacités d’accueils sont loin d’être saturées sur ce contexte où les capacités de recrutement actuelles sont largement déficitaires. Les fossés et mayres, seules zones de reproduction potentielles, sont rarement fonctionnelles car difficilement accessibles par les géniteurs, de qualité souvent médiocre et avec des niveaux d’eau sujets à de fortes variations.

La gestion piscicole :
La gestion piscicole est assurée par les associations de pêche (La Gaule Bédarridaise et Lei Pescadou deï Sorgo) et la Fédération de pêche du Vaucluse. La structure locale de gestion est le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues.
La pression de pêche est faible.

Enjeux

Situé au coeur d’une ancienne et vaste zone humide, ce contexte conserve certaines potentialités pour le développement d’un peuplement piscicole à cyprinidés d’eaux calmes, ceci malgré les nombreux aménagements hydrauliques. Bien qu’actuellement l’état fonctionnel apparaisse fortement perturbé voir dégradé, le retour à la conformité est parfaitement envisageable pour les cinq prochaines années.

Actions préconisées :

Restaurer les capacités naturelles de recrutement en brochet :	– Aménagement de l’accès des géniteurs aux petits tributaires (affluents, mayres, fossés), des cours d’eau principaux. – Amélioration de la qualité des sites de reproduction par le nettoyage, le faucardage et le reprofilage des fossés. – Mise en place d’une gestion des niveaux d’eau adaptée au cycle biologique du brochet.
Améliorer l’habitat des adultes et subadultes :	– Favoriser la diversification des habitats par l’aménagement du lit et des berges : maintient d’embacles, creusement de fosses, reprofilage des rives … – Augmenter la transparence des eaux en abaissant la charge en MES des rejets d’eaux usées et en limitant les apports d’eau d’irrigation.

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