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Les invertébrés

Les insectes aquatiques

libellulesIl s’agit d’espèces qui font tout leur cycle de vie dans l’eau comme certains mollusques aquatiques, ou seulement une partie comme les libellules dont seules les larves sont aquatiques.

Une étude sur les invertébrés aquatiques présents dans les Sorgues a été menée dans le cadre de la démarche Natura 2000. Cette étude – publiée récemment dans une revue scientifique – fait apparaître le grand intérêt patrimonial de la faune d’invertébrés aquatiques des Sorgues avec la présence d’espèces remarquables, voire endémiques.

L’étude des communautés d’invertébrés aquatiques donne des indications très précises sur la qualité de l’eau : on parle de l’analyse des indices biologiques ou « IBGN » (voir la partie « Suivre la qualité de l’eau > Les outils d’analyse« ).

Une espèce d’insecte aquatique particulièrement remarquable se trouve sur la Sorgue. Il s’agit d’une espèce endémique, dont les individus se situent, pour la plupart, dans le cours supérieur du réseau hydrographique des Sorgues :

  • Rhyacophila vallisclausae (Giudicelli & Botosaneanu, 1999)rhyacophila-vallisclausae

Ce trichoptère a une distribution géographique très étroite, limitée au cours supérieur. Cette espèce est nouvelle pour la science et endémique de la Sorgue. Il s’agit d’une espèce relique de la période de glaciation du quaternaire.

 

 

Les mollusques

  • Bythinella sorgica (Coutagne, 1881)

Ce petit gastéropode est une espèce endémique (elle n’a pas été trouvée ailleurs). Présent sur l’amont de la Sorgue, il devient rare en aval, encore plus dans la Sorgue d’Entraigues que dans la Sorgue de Velleron.

Les insectes terrestres

Une étude sur les invertébrés terrestres présents dans les Sorgues a été menée dans le cadre de la démarche Natura 2000. Cette étude a permis de mettre en évidence les espèces d’invertébrés terrestres remarquables, notamment ceux présents dans les milieux secs du plateau de Fontaine de Vaucluse.

Deux espèces de coléoptères remarquables peuvent être citées. Ces espèces sont dites d’intérêt communautaires (la mise en œuvre de la démarche Natura 2000 devra permettre d’assurer leur préservation) :

 

Le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo)

Ce coléoptère longicorne forestier est très inégalement répandu sur le plan national avec une meilleure présence dans le sud de la France métropolitaine. Xylophage, sa larve peut vivre deux à cinq ans dans les cavités, les souches et le bois partiellement décomposé des vieux chênes dépérissant. Les causes de sa raréfaction sont multiples : exploitation intensive des forêts, destruction des vieux arbres… Pour le préserver il convient de conserver en l’état les vieux chênes patrimoniaux même s’ils montrent un aspect phytosanitaire alarmant.

 

lucanus_cervusLe lucane Cerf volant (Lucanus cervus)

C’est au mois de juin puis de juillet, au crépuscule, que l’on rencontre ce grand coléoptère spectaculaire nommé lucane « cerf volant » à cause des mandibules très développées chez le mâle. Les femelles ont des mandibules plus modestes et volent peu. Après l’accouplement, la femelle pond ses œufs dans l’écorce des arbres comme les chênes (Quercus ilex, Q. pubescens …), mais aussi dans le cerisier, le frêne, les peupliers, le tilleul …
Les larves xylophages, de gros vers blancs aux mandibules solides, se nourrissent en rongeant l’intérieur de l’arbre. Au bout de cinq années la larve se nymphose dans une logette souvent enterrée.
Cette espèce est menacée par la sylviculture moderne qui ne permet pas le maintien des vieux arbres. Sa protection passe donc par la conservation de placettes forestières âgées.

 

Voir aussi…
Les poissons | Les castors | Les chauves souris | Les amphibiens et reptiles | Les oiseaux | Les espèces introduites